Pour le compte de la SNCF, nous avons traité la problématique des venues d’eau dans le tunnel de Monaco de 2007 à 2010.

Dans un premier temps, nous avons réalisé un diagnostic hydrogéologique. Avec la définition d’un modèle hydrogéologique local pour la zone d'incident puis des recommandations pour contrôler voire réduire les venues d'eau dans l'ouvrage. Un des enjeux central de l'étude était de bien définir les chemins de l'eau sur le système ouvrage-structure car une partie de l'encaissant géologique est composé de marnes gonflantes.Nous avons aussi produit une étude de risque à l'échelle du tracé et appréhender les impacts des travaux souterrains sur la ressource.

Moyens :

• Visites renseignées de l'ouvrage.
• Synthèse de données (archives et rapports).
• Reconnaissances structurales en tunnel et en surface.
• Caractérisation du régime des sources.

Dans un deuxième temps, nous avons mis en place et suivi sur une année hydrologique un système de mesure en continu du débit collecté par le tunnel ferroviaire. L’objectif était de pouvoir analyser les variations du débit sur une année hydrologique et proposer un diagnostic sur les relations entre l'ouvrage et le massif.

Moyens :

• Mise en place d'un seuil triangulaire avec capteur électronique de pression.
• Analyse comparée des données de débit et de pluviométrie sur trois cycles hydrologiques.